Depuis plus d’un an, le virus du Chikungunya circule en Martinique. Même si la fin de l’épidémie semble désormais proche, certaines personnes souffrent de douleurs persistantes, dont les conséquences ne doivent pas être négligées.

Les douleurs et enraidissements articulaires liés à la maladie, peuvent persister après la phase aigüe, c’est-à-dire au-delà de la 3ème semaine suivant le début des symptômes. Ces manifestations, qui peuvent être à l’origine d’une perte d’autonomie, nécessitent une prise en charge thérapeutique spécifique et pluridisciplinaire.

es recommandations nationales sur la prise en charge du Chikungunya, dans ses formes aiguës et persistantes viennent d’être publiées. Elaborées par des experts nationaux, elles  s’appuient sur l’expérience et les travaux des professionnels de santé des régions concernées, en particulier ceux de Martinique.

Elles ont été diffusées à l’ensemble des professionnels de santé et sont désormais disponibles sur les sites internet de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et de l’Union Régionale des Professionnels de Santé (URPS).

Le recours aux médicaments adaptés à la douleur et à l’inflammation, doit être complété entre autres,  par des séances de kinésithérapie et rééducation réalisées dans le secteur ambulatoire ou en hospitalisation. Selon les symptômes et les situations individuelles, les modalités de prise en charge sont bien définies.

Diverses solutions existent donc et les médecins généralistes en ont maintenant connaissance. Il est donc conseillé au patient de consulter son médecin traitant en cas de symptômes chroniques, pour une prise en charge adaptée. Cela conduira à la prescription d’un traitement spécifique, qui peut, dans les formes plus complexes, faire appel à la consultation pluridisciplinaire organisée au CHU de Martinique.

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