Définition

La Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) a adopté en 2011 la définition suivante de la fragilité :

 « La fragilité est un syndrome clinique. Il reflète une diminu­tion des capacités physiologiques de réserve qui altère les mécanismes d’adaptation au stress. Son expression clinique est modulée par les comorbidités et des facteurs psycho­logiques, sociaux, économiques et comportementaux. Le syndrome de fragilité est un marqueur de risque de mortalité et d’événements péjoratifs, notamment d’incapacités, de chutes, d’hospitalisation et d’entrée en institution. L’âge est un déterminant majeur de fragilité mais n’explique pas à lui seul ce syndrome. La prise en charge des déterminants de la fragilité peut réduire ou retarder ses conséquences. Ainsi, la fragilité s’inscrirait dans un processus potentielle­ment réversible »


Les points clés

  • Le repérage de la fragilité permet de prédire le risque de perte d’autonomie, de chutes, d’institu­tionnalisation, de décès et d’hospitalisation dans un délai de 1 à 3 ans.
  • On peut proposer comme champ du repérage les personnes âgées de plus de 70 ans, indemnes de maladie grave, sans dépendance avérée, et à l’initiative d’un soignant soupçonnant une fragilité.
  • Faute d’un outil de repérage uniformément validé et fiable, les professionnels peuvent utiliser un questionnaire pour évaluer le risque d’entrée dans la dépendance (lien)
  • L’implication des services hospitaliers de gériatrie, des Ehpad, des familles d’accueil, des services sociaux et d’aide à la personne vient en aide médecin traitants
  • Le repérage de la fragilité est la première étape d’une séquence comprenant l’évaluation globale de la personne et la planification d’interventions de prévention formalisées dans un plan personnalisé de soins (PPS).

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